Comlan Fagbémon maire de Bantè : « Nous sommes Fcbe et nous resterons Fcbe »
C’est désormais clair. Le maire Comlan Fagbémon élu du parti Fcbe à Bantè est
résolument engagé aux côtés de sa formation politique. En ces périodes de
turbulence politique et de débauchage, le jeune maire de Bantè rassure sa
formation politique et son conseil cmmunal et tous ses partenaires de sa
position politique. Lui qui est annoncé dans le camp de la mouvance a clarifié
définitivement sa position sur l’échiquier politique nationale. Fagbémon est
membre du parti force cauris pour un Bénin émergent Fcbe et s’inscrit dans la
même dynamique que les leaders du parti. Il l’a fait savoir à travers une
interview que nous lui avons accordé en marge du congrès des Fcbe à Dassa Zoumè.
Fidèle militant de son parti, il reste engagé aux idéaux du parti et explique la notion d’opposition modérée que prônent aujourd’hui les Fcbe.
Lire ici, l’intégralité de son interview.
Présentez-vous :
Je suis Comlan Fagbémon, maire de la commune de
Bantè, délégué au congrès. Nous nous sommes retrouvés à Dassa Zoumé à l’hôtel
Jeco, pour statuer sur la vie du parti, analyser ce qui a marché, ce qui n’a pas
marché, et enfin prendre des résolutions fortes. L’une des résolutions fortes a
été l’autorisation de la tenue du congrès extraordinaire. Comment se porte les
forces cauris pour un Bénin émergent ? Le congrès est désormais lancé, j’ai de
très bonnes impressions, la salle est pleine à craquer. D’autres n’ont pas
trouvé de place. C’est la preuve que le parti Fcbe se porte encore très bien.
Véritablement les militants sont encore dans la même dynamique que les leaders
du parti. Fcbe comme on a coutume de le dire, c’est le parti du peuple.
Aujourd’hui, nous sommes la premières forces politique de l’opposition et nous
sommes un parti d’opposition modérée. Comme vous le savez, il y a deux types
d’oppositions. Il y a l’extrémisme et l’opposition modérée. Nous sommes là pour
apporter notre contribution de qualité, attirer l’attention des gouvernants sur
ce qui ne va pas pour leur permettre d’ajuster l’action publique. Et je
comprends aujourd’hui qu’avec l’engagement collectif de tous les délégués et le
nombre de participants à notre congrès, je pus vous assurer que je suis ému par
la qualité des interventions, par la qualité de ceux qui sont venus représenter
et par la qualité des nouveaux adhérant au parti. Notre regard externe est que
pour nous, le parti est complètement dépouillé, surtout avec l’actualité des
démissions des débauchages tous azimuts des élus des différents conseils
communaux. Aujourd’hui, c’est un sentiment totalement en contradiction avec les
intentions que nous avons. Une troupe en ordre de bataille Au niveau des
délégués, vous constatez que sur les élus Fcbe de Bantè sont présents au conseil
communal. Sur les vingt-cinq élus communaux que comptent Bantè, dix-huit sont
élus sur la liste Fcbe. Nous avons la majorité absolue au niveau du conseil
communal. C’est vrai qu’au niveau de notre conseil, on ne tient pas compte de
l’appartenance à un bord politique. Nous travaillons dans un élan collectif pour
le développement de notre communauté. Aujourd’hui, je pense que à voir ce qui se
fait au niveau des autres conseils communaux, c’est vrai, ça doit attirer
l’attention, cela nous a inquiété à un moment donné, mais nous savons que nous
sommes engagés et nous ne sommes pas dans une dynamique d’extrémisme pour
bloquer quelques actions de développement qu’incarne le pouvoir. Donc nous
sommes là pour apporter notre contribution. Et nous pensons que nous devons
rester sur notre ligne d’action et apporter notre contribution au développement
de la nation. Tant que nous sommes là, nous sommes Fcbe et nous resterons Fcbe.
Quels sont vos attentes vis-à-vis des Fcbe ? Les dirigeants du parti gagneront à
faire confiance d’avantage aux jeunes et ma désignation en tant que maire de
Bantè, est déjà l’illustration de ce que le parti fait de plus en plus confiance
aux jeunes pour les responsabiliser à des niveaux de décision. Nous encourageons
nos responsables à rester dans cette dynamique et à faire confiance aux jeunes
afin qu’ils puissent apporter du sang neuf pour apporter leur expertise. Même si
on pense que les jeunes ne sont pas expérimentés, qu’ils apportent quand même le
minimum d’expérience qu’ils ont avec cette fougue de jeunesse, cette envie de
faire, qu’on leur donne l’occasion de s’élever. Que faites-vous pour le retour à
la paix et la consolidation du climat social dans votre commune Bantè ? Dès
notre installation, nous avons entrepris beaucoup de démarches, en direction de
toutes les forces qui étaient en contradiction de visions et qui étaient engagés
sur le chemin de l’extrémisme. Nous avons travaillé avec les leaders religieux,
les têtes couronnées, toutes les forces vives, pour leur faire comprendre que en
réalité, nous ne gagnerons rien en étant dans l’extrémisme en s’opposant de
façon frontale à un pouvoir. Je pense que sur cette base, qui est en harmonie
avec la vision du parti Fcbe, je pense que les gens sont en train de nous
comprendre et de plus en plus il y a l’accalmie et la paix c’est un processus.
Nous continuons avec les différentes parties prenantes pour que plus jamais,
notre commune ne soit le théâtre des violences. Comment compter vous mobiliser
votre troupe dans ce chaos de débauchage ? Je lance un appel aux militants Fcbe
de tout le département des collines, nous sommes en train d’aller
progressivement vers les joutes électorales de 2023. Si nous voulons porter haut
notre voix à travers cette consultation, c’est maintenant qu’il faut se
préparer. Nous leur disons d’être serein, que le parti Fcbe reste debout et
véritablement, il n’y a pas à paniquer. Que ceux-là qui sont indécis, reviennent
à la maison. Ceux qui ont des frustrations, d’une manière ou d’une autre, qu’ils
acceptent revenir à la maison et que le linge soit lavé en famille et que
véritablement, Fcbe puisse décoller. A l’endroit des femmes, des jeunes, le
parti Fcbe est la solution. Au sein de notre parti, c’est la contradiction
modérée, c’est l’apport de l’expertise pour attirer l’attention des gouvernants
pour le développement du pays. Ce n’est pas de l’extrémisme, ce n’est pas de
l’affront à un pouvoir. Mais nous nous positionnons en tant qu’opposition, parce
qu’il faut ça pour le processus démocratique et nous apportons à notre manière,
la pierre à l’édification nationale. Nous les invitons à venir s’ajouter à nous
pour le développement de notre pays. IRÉNÉE AMONDO
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